Aile de traction : combien de lignes ?

Ah ! Nous y voilà !

La question qui tue quand on dit « attrape la 4 lignes, tu vas voir », on se voit inévitablement répondre : « c’est quoi la différence entre 2, 3 et 4 lignes ? »

C’est quoi la différence ? On en parle tout de suite !

Aile de traction 2 lignes : Pour commencer pas cher

Commençons par le commencement. On aurait pu même commencer avec les cerfs-volants monofils (1 ligne) pour couvrir le sujet, mais c’est pas le sujet de ce blog.

Les ailes de traction 2 lignes, donc, comme les cerfs-volants pilotables 2 lignes (delta), sont la première gamme de kite à pouvoir être pilotées. Et comme un cerf-volant delta, ce genre de modèle s’appréhende très vite : on tire à droite ou à gauche.

Les ailes 2 lignes sont généralement réservées aux débutants et aux enfants parce qu’elles sont très simples d’utilisation, peu chères, et qu’elles sont déclinées uniquement dans des petites tailles (2.5m² maximum).

Avantages ? On vient de le dire ! C’est pas cher, facile d’usage et le risque est inexistant. Si le vent préconisé est bien là, il suffit de tirer pour décoller, tirer d’un côté pour tourner et tout lâcher pour poser !

C’est un excellent premier choix pour découvrir ou faire découvrir le sport sans se ruiner. Dans les plus grandes tailles (2.0m environ) les kiters les plus légers commenceront à sérieusement sentir la puissance de traction.

Aile de traction 2 lignes débutant

Aile de traction 3 lignes : Redécoller à l’envers

Le premier vrai choix pour un adulte ou un ado qui a décidé de se lancer sérieusement dans le pilotage d’une aile de traction. Pourquoi un adulte ou un ado ? Parce qu’on part du principe qu’un enfant peut l’utiliser un weekend et se lasser avant de passer à autre chose. Un adulte, en général, va persister. C’est ce qui justifie d’investir un peu plus pour la troisième ligne.

Car la 3e ligne change tout ! Reliée au bord de fuite (le bas de l’aile), elle permet de fermer l’aile quand on tire dessus, et donc de perdre toute puissance. C’est le système de sécu par excellence, car il est simple et efficace en toute situation. Mais ce n’est pas le seul intérêt de la troisième ligne.

Le gros plus apporté par la troisième ligne, c’est qu’en tirant dessus lorsque l’aile est à l’envers, on peut redecoller avec facilité. Ca parait un détail, mais c’est énorme.

Il faut bien comprendre qu’au début, on fait souvent tomber son aile par terre. Et une fois sur deux, elle tombe à l’envers. A ce moment, si vous tirer sur les lignes avant, il faut un peu de chance et du bon vent pour qu’elle redécolle. Si vous tirez sur la 3e ligne, elle se remet dans le bon sens à chaque fois !

C’est extrêmement confortable lorsqu’on débute puisque ça évite de poser la barre, courir jusqu’à l’aile, la remettre en place, la lester, revenir, etc…

C’est pour cela que c’est le choix par défaut des adultes ou des ados qui prévoit de faire des sessions seuls, sans assistant au redécollage.

Aile de traction 4 lignes : Les choses sérieuses

Une aile de traction 4 lignes à tous les avantages par rapport aux deux autres technologies, hormis le tarif !

Avec une aile 4 lignes, on dispose évidement de la sécurité apporté par la 3 lignes puisque les 2 lignes arrières sont reliées au bord de fuite et permettent de tuer la puissance.

Mais c’est pas tout Jamie ! C’est lignes arrières apportent un énorme plus en termes de pilotage puisqu’on va pouvoir les actionner en vol, pour tourner encore plus serré qu’avec une 2 ou 3 lignes.

En effet, quand on tire uniquement sur un avant pour tourner, l’aile fait un large cercle dans ciel et génère beaucoup de puissance. Avec une 4lignes, on tire sur un avant pour tourner, mais on peut en même temps acitonner légerment l’arrière pour fermer un peu l’aile. Le résultat, c’est que l’aile de traction tourne beaucoup plus court, dans un périmètre plus restreint, en générant moins de puissance. Utile pour les manoeuvres rapides les jours de grand vent ! Utile auss pour se remettre bien dans la fenêtre de vent pendant qu’on roule en char.

Comme pour une aile 3 lignes, les lignes arrières servent là-aussi à redecoller facilement en toute siutation, ce qui est obligatoire quand on se lance sérieusement.

Enfin, la gamme d’aile 4 lignes offre un choix d’aile plus performante, et donne accès à de grandes tailles. Pour commencer à rouler en mountainboard par exemple, un homme de 80 kgs n’aura pas d’autre choix que d’opter pour une aile de 4 ou 5m, et il devra se tourner vers du 4 lignes.

A noter quand même, les ailes de traction 4 lignes sont très maniables et réactives avec des poignées qui sont le choix par défaut sur ce genre de modèles. Si on peut adapter facilement une barre dessus, il faut comprendre qu’on y perd néanmoins grandement en agilité. En revanche, c’est un choix confort puisque la barre permet de piloter à une main et d’utiliser facilement un harnais de kitesurf avec crochet.

Retrouvez des infos et des modèles de chaque ailes sur le site spécialiste des ailes de traction

Avis Ailes de traction Zeruko

Suite à la publication de cet article de nos collègues qui donne leur avis sur les skateboards Decathlon, nous avons décidé de parler des ailes de la marque.

Un sujet qui revient régulièrement sur le sujet sur les spots où nous croisons le modèle Zeruko, ou auprès des jeunes pratiquants qui souhaitent acquérir une aile de powerkite pas chère pour commencer.

Si notre site est supporté par Powerkiter pour réaliser des tests, le vrai site spécialiste de notre discipline en France, nous avons pour autant une vraie expérience de pratique sur les ailes Zeruko et un avis assez précis sur la question.

Avis ailes Decathlon Zeruko

Ailes de traction Zeruko : l’offre

Il faut bien faire attention aux ailes proposées par la franchise Decathlon sur son site et dans ses magasins. Les ailes conçues et fabriquées par la marque sous le nom Zeruko sont souvent mélangées aux ailes de fabricants spécialisés, en l’occurence HQ. Nous parlerons ici des ailes fabriquées par Decathlon.

Si je trouve la présentation assez confuse, l’offre est assez simple et se divise en deux ailes, une aile 2 lignes en barre (Orao) et une aile 4 lignes en poignées (Zeruko).

Ces deux modèles couvrent des besoins divers des débutants : pour les enfants, et pour les gabarits plus lourds qui veulent commencer la traction, ou un sport tracté comme le landkite.

Les deux ailes sont déclinées en plusieurs tailles (3 tailles pour la Zeruko) et vendues complètes, comme c’est le cas en général, avec sac, poignées (ou barre) lignes et manuel.

Jusque-là, on a affaire à des produits classiques, mais le site en ligne de la franchise recèle un petit indice sur la qualité de ses ailes…

Avis ailes Decathlon Zeruko : Conception

Nous n’avons pas récemment mis la main sur une aile 2 lignes Orao, et nous nous concentrerons donc sur la Zeruko. Les ailes 2 lignes étant par ailleurs assez facile à concevoir, autant faire un test sur une 4 lignes qui revelerait mieux les défauts de conception.

Car il y en a ! Et il suffit de regarder la photo des ailes sur internet pour comprendre tout de suite que le bât blesse : les ailes ont une forme abhérente, loin d’être harmonieuse et mal gonflées ! Pire, les matériaux choisis pour la fabrication sont de basse qualité et contribuent à faire baisser les performances et à réduire la durabilité des ailes sur le long terme…

Profil d'une aile de traction Decathlon
La forme de la Zeruko est… originale !

[Ouvrons une parenthèse rapide pour justifier le choix de ce sujet. En aucun cas, nous n’avons choisi de dénigrer les produits Decathlon par idéal. La marque française, bien qu’effectivement éloignée de nos idéaux (conceptions en masse en Asie, capital détenu par des milliardaires expatriés, connaissance inexistante de certains produits) agit par pur instinct opportuniste, mais elle ne saurait être opposée à la plupart des acteurs du marché du sport en particulier, et de notre civilisation en général. Là où la commercialisation de certains produits peut nous faire tiquer, c’est qu’il ne répondent justement pas aux besoins des consommateurs et ne sont l’effet que d’un simple mouvement d’opportunité. Decathlon veut gagner de l’argent, sans forcément proposer aux jeunes Powerkiteurs des ailes qui leur permettront d’évoluer dans de bonnes conditions. Or, c’est tout le but des ailes pour débutants : offrir toutes les caractéristiques nécessaires à un bon apprentissage.]

Revenons donc à notre gonflage de l’aile. Car c’est important le gonflage, en fait. Une aile bien gonflée, c’est une aile bien en pression, c’est à dire que l’air est équitablement réparti entre tous les caissons, caissons eux mêmes méthodiquement répartis et construits pour assurer une forme parfaite à l’aile.

Une aile de powerkite, c’est comme une aile d’avion. C’est la pression de l’air qui circule au-dessus et au-dessous de l’aile qui assure une bonne stabilité. Pour que l’air circule correctement, le profil de l’aile, c’est à dire sa forme en vue de coupe d’avant vers l’arrière, doit être parfait, sans quoi, on crée des turbulences.

Ce n’est pas bien grâve dans le sens où ce n’est pas un avion rempli de passagers. Pour autant, pourquoi fabriquer des ailes pour débuter qui ne sont pas stables, alors que c’est la qualité numéro un dont ont besoin les débutants ! Sans une bonne stabilité, on obtient une aile qui réagit mal aux commandes du pilote, et qui fait preuve de comportements imprévisibles, parfois sources d’accidents.

Le but recherché lorsqu’on construit une aile, c’est précisément qu’elle ait un comportement prévisible et une traction linéaire, c’est à dire sans surprise.

Au cours de nos tests, c’est exactement le ressenti que nous avons pu avoir : l’aile Zeruko n’est pas stable.

En savoir plus sur la conception d’une aile de traction.

Avis Ailes Decathlon Zeruko : Test

Alors, attention, il ne s’agit pas d’un défaut qui empêche l’aile de voler, encore heureux 🙂 En revanche, pour celui qui connait le pilotage d’une aile de marque, la différence est flagrante et l’on comprend malheureusement assez vite qu’on est loin de tirer tout le potentiel que l’on devrait normalement pouvoir tirer d’une aile de powerkite.

Bref, c’est mal conçu, ça se voit et ça se sent. L’aile Decathlon Zeruko n’est pas bien construite.

Comme quoi, on ne s’improvise pas fabricant d’aile de traction et c’est justement ce qui empêche Decathlon de s’engouffrer dans la brêche juteuse du parapente depuis toutes ces années, ils n’ont pas les connaissances techniques.

Avis Ailes de traction Zeruko : Conclusion

Alors d’un côté c’est bien. En proposant des ailes de powerkite dans ses magasins qui ont pignon sur rue, Decathlon aide à promouvoir un sport confidentiel et à créer des vocations chez les débutants et particulièrement chez les moins aisés financièrement. Mais de l’autre, c’est affligeant d’observer la place qu’occupe la marque sur les moteurs de recherche face aux spécialistes du genre qui possède une vraie expérience de la traction.

Le résultat, ce sont des nouveaux amateurs qui finissent déçus des possibilités offertes par leur matériel et l’intervention régulière, sur les forums et sur les spots, des pratiquants expérimentés qui se retrouvent à devoir régler les lignes et les bridages sur des ailes mal conçues.

Des lignes de pilotage qui s’étirent avec le temps, un tissu poreux qui supporte mal l’humidité et les crashs, une construction hasardeuse qui ne garantie pas un comportement de vol sain… Voilà quelques arguments véridiques qui ne jouent pas en faveur des ailes Decathlon Zeruko.

Une fois de plus, les grandes enseignes s’attaquent à des marchés qu’il vaudrait mieux laisser aux experts sous peine de proposer des produits mal faits par volonté d’économiser sur les côuts de conception.

Si en termes de budget, l’offre peut paraitre intéressante au premier abord, nous déconseillons fortement l’achat d’une aile Decathlon pour débuter le powerkite. Il parait évident qu’un investissement d’une cinquantaine d’euros supplémentaires est souhaitable pour obtenir une aile 4 lignes de taille équivalente qui offrira des performances nettement supérieures et une durée de vie sans commune mesure (ce qui règle une bonne fois pour toute l’argument du prix). Buy Cheap, Buy Twice !

Conception d’une aile de traction

Pour mieux comprendre les différents termes que nous utilisons dans nos guides, il est intéressant de faire un point sur les éléments qui constituent un cerf-volant de traction et le noms de chaque partie.

Pour cette partie, nous nous aiderons d’un schéma emprunté au manuel de la Peter Lynn Reactor.

Lexique des éléments qui constituent une aile de traction

La voile

On commence avec la partie principale qu’est la voile en elle-même. Chaque côté de l’aile à un nom bien distinct que nous résumons ici.

Bord d’attaque : La partie qui fend l’air en premier, le devant de l’aile. Sur une aile à caissons, c’est là que se trouve les entrées d’air de caissons.

Bord de fuite : C’est l’autre côté de l’aile, celui qui quitte le sol en dernier quand on décolle, celui par lequel l’air s’écoule.

Oreilles : Ce sont les deux côtés de l’aile de traction, la partie noire sur le schéma ci-dessus.

Extrados : Il s’agit du dessus de l’aile, la partie qui regarde le ciel quand l’aile est au zénith (en vol au-dessus de votre tête).

Intrados : Le côté opposé à l’extrados, celui que vous voyez en permanence lorsque vous pilotez.

Intercaissons : Ce sont les bandes de tissu utilisées comme cloisons entre chaque caissons, à l’intérieur de la voile.

Brides : Il s’agit des lignes qui sont directement cousues sur l’aile. Ce sont de morceaux de lignes courts, qui se rejoignent pour finir en une seule bride sur laquelle se situe le noeud qui permet de fixer les lignes.

Bridage : C’est l’ensemble des brides et lignes accrochées à l’aile (tous les petits segments en gris sur le schéma).

Poignées 4 lignes pour aile de traction
Poignées en L avec Kitekillers

Mode de contrôle

Lignes (flying lines en anglais) : Il s’agit des lignes qui relient les poignées au bridage. Avec une longueur variable entre 17 et 25m la plupart du temps, ce sont ces lignes qui déterminent le rayon de votre fenêtre d’utilisation.

Lignes avants : Ce sont les lignes reliées sur la partie haute de l’aile, les lignes de pilotage sur les ailes de traction à bridage fixe de 2, 3 et 4 lignes. Sur un cerf-volant de traction 2 lignes, il n’y a que les lignes avants.

Lignes arrières (ou lignes de frein) : Ce sont les lignes reliées au bord de fuite de l’aile, celles qui permettent de freiner et de poser son aile. Sur une aile 3 lignes, il n’y a qu’un arrière.

Tête d’alouette : Il s’agit du noeud utilisé universellement pour les sports comme le cerf-volant, le powerkite ou le kitesurf. Un noeud tête d’alouette fait toujours la même taille. Ainsi, on s’assure que les lignes mesurent exactement la même taille de tous les côtés pour ne pas déséquilibrer l’aile.

Poignées : Les poignées en L sur une aile 4 lignes ou les poignées sangles (similaires aux poignées de cerf-volant) sur les cerfs-volants de traction 2 lignes. Le mode de contrôle par défaut de la plupart des modèles.

Barre : Il s’agit d’une barre sur laquelle les lignes avants sont fixées aux extrêmes pour contrôler l’aile. Sur une barre 4 lignes, les lignes de frein sont reliées au milieu de la barre par une sangle avec une poulie. Sur une aile Depower, on parle de barre Border/choquer, c’est à dire que l’on peut border ou choquer la barre, la pousser ou la tirer pour modifier l’incidence de l’aile par rapport au vent. Plus d’informations dans notre article dédié aux cerfs-volants de traction.

Pré-lignes : Il s’agit des lignes épaisses qui sont fixées sur les poignées ou sur la barre et sur laquelle viennent se connecter les lignes (flying lines). En noir sur le schéma ci-dessus.

Kitekillers : Les leashs de poignets qui sont reliés à l’arrière des poignées, du côté des lignes arrières ou sur la sangle de la barre. Les kitekillers permettent de tendre les lignes de frein lorsque l’on lâche la barre, ou les poignées.

Groundstake : C’est le piquet, livré avec toutes les ailes, qui permet de garder la tension dans les lignes arrières lorsqu’on pose son aile au sol, pour ne pas qu’elle s’envole sans sureveillance.

Bout de harnais : Le bout est une corde, souvent pré-étirée, qui permet de relier les deux poignées ou qui s’accroche sur une barre (en version largable), et qui est nécessaire pour utiliser un harnais (avec poulie pour les poignées, avec crochet pour la barre).

Bout de harnais largable et leash de sécurité Kitekiller, sur une barre 4 lignes

Les cerfs-volants de traction

Aussi appelés Ailes de traction, il s’agit de cerfs-volants en tissu, souvent dotés de caissons ouverts (comme sur un parapente).

A l’inverse d’un cerf-volant delta traditionnel, ils sont spécialement conçus pour générer de la puissance grâce au vent.

Cette puissance est utilisée pour se faire tracter, et sauter.

Il existe différents types de cerfs-volants de traction qui se distinguent les uns des autres par leur mode de contrôle et le nombre de lignes dont ils sont pourvus : poignées, barres, 2 lignes, 4 lignes, depower, etc.

Selon la discipline, il convient de choisir le mode de contrôle et donc l’aile la plus adaptée. Il est donc nécessaire de comprendre en quoi ces différences influent sur le pilotage et l’utilisation de l’aile de traction.

Nombre de lignes

Le nombre de lignes change beaucoup de choses à l’utilisation d’une aile de traction.

Si les petits cerfs-volants de traction pour enfants sont déclinés avec 2 lignes, comme sur un delta, les ailes les plus perfectionnées pour les experts en Freestyle disposent généralement de 5 lignes (dont une ligne de sécurité).

L’ajout de ligne permet de bénéficier de fonctionnalités supplémentaires.

Les ailes de traction 2 lignes sont les plus simples à prendre en main. On tire à droite, on tire à gauche et tant que le vent souffle, l’aile vole. Le petit inconvénient, c’est que lorsque l’aile tombe au sol, selon le terrain et les conditions, il se peut que le pilote doive replacer l’aile correctement pour redécoller. Ce n’est pas un problème pour les enfants dont les parents jouent le rôle « d’assistant au redécollage ». Pour les adultes et les ados qui pilotent en autonomie, ça peut vite devenir ennuyant.

C’est là qu’intervient la troisième ligne. Si c’est avant tout une ligne de sécurité (reliée à un leash pour fermer la voile quand on lâche la barre), elle serre aussi pour redécoller dans toutes les situations, notamment quand l’aile de traction tombe à l’envers (bord d’attaque vers le sol). A noter, les ailes 3 lignes sont toujours proposées avec une barre.

Les ailes de traction 4 lignes sont généralement proposées avec des poignées. Ce sont les ailes les plus maniables pour effectuer des manoeuvres très précises. En effet, chaque ligne est reliée à un coin de l’aile et permet de donc de piloter « aux arrières » c’est à dire en tirant sur un arrière pour accélerer la rotation de l’aile. La marque Peter Lynn propose des ailes 4 lignes à la fois en poignées et en barre. Il faut bien noter que le pilotage avec la barre fait nettement perdre en maniabilité pour faire gagner en confort (pilotage à une main, utilisation d’un largueur pour harnais de kite).

Enfin, les ailes de powerkite 5 lignes sont les modèles les plus évolués. Il s’agit des ailes Depower (ou Border/choquer) qui fonctionnent avec une barre similaire à celle que l’on retrouve en kitesurf. Elle permet de gérer la puissance en modifiant l’incidence de l’aile, c’est à dire en réduisant ou en augmentant la surface de tissu sur laquelle le vent vient taper. La cinquième ligne sur ces ailes est une ligne de sécurité, et elle est relié au système de largage de la barre pour ne pas que l’aile s’envole lorsqu’on actionne la sécurité.

Poignées pour powerkite 4 lignes
Poignées 4 lignes pour aile de traction

Poignées ou barre

C’est un choix que vous n’aurez à faire que sur les ailes 2 et 4 lignes.

Sur les ailes de traction 2 lignes, la maniabilité et la facilité d’utilisation sont quasi-identiques avec des poignées ou une barre. En effet, les petits cerfs-volants de traction étant tellement véloces (du fait de leur taille), l’utilisation d’une barre ne change presque rien en terme de contrôle. La plupart du temps, on fait le choix de la barre sur ces ailes pour faire « plus kitesurf » et ressembler à ce que fait papa 😉

Sur les ailes 4 lignes, les poignées sont le mode de contrôle de base, et le plus adapté. Le choix de la barre peut être intéressant pour des raisons de confort. Avec la barre, on peut facilement piloter l’aile à une main là où les poignées nécessitent l’usage des deux mains en permanence. De plus, l’utilisation d’une barre facilite grandement l’usage d’un système de sécurité traditionnel (avec un largueur) avec un harnais doté d’un crochet. En revanche, il convient de rappeler que la maniabilité de l’aile patit d’un passage en barre.

Pour les cerfs-volants de traction 3 lignes et les ailes de powerkite Depower, tous les modèles sont systématiquement équipés d’une barre. Barre fixe 3 lignes pour les premières, et barre Border/Choquer 4 ou 5 lignes pour les secondes.

Barre 4 lignes pour aile de traction
Barre pour aile de traction 4 lignes

Les tailles

Selon le type d’aile de traction, vous n’aurez pas accès aux mêmes tailles.

Les ailes 2 lignes étant réservées aux enfants, elles sont déclinées uniquement en petites tailles (3m² et moins).

Les ailes 3 lignes permettent de couvrir des tailles un peu plus grandes et s’adressent donc aux adolescents et aux adultes (1.5 à 4.0m²).

Les ailes 4 lignes offrent des tailles solides pour les adultes pour couvrir touts types de conditions (de 2 à 6m²). Leur conception les rendent généralement plus puissantes que les ailes 2 et 3 lignes à taille équivalente.

Enfin, les ailes depower (4 ou 5 lignes) sont des ailes très différentes et beaucoup plus performantes. Leur conception étant également différente, les tailles ne sont pas comparables aux ailes de traction « à bridage fixe » citées plus haut. Elles sont généralement proposées dans des tailles de 4 à 21m².

Aile de traction depower pour le kitesurf
Aile depower étanche pour le powerkite et le kitesurf

Le Powerkite

Commençons par le commencement.

Un cerf-volant de traction, aussi apellé aile de traction, est un cerf-volant, souvent à caissons, qui permet de générer de la puissance grâce au vent dans le but de se faire tracter, notamment sur un engin à roues.

Autrement dit, le powerkite est le sport qui consiste à se faire tracter par un cerf-volant de grande taille, dans le but de se faire les bras (:) ou d’avancer à grande vitesse.

Le terme Powerkite est évidemment le mot utilisé par nos amis anglais pour définir un cerf-volant de traction et la discipline de la traction terrestre.

C’est le pendant terrestre du kitesurf qui, lui, se pratique sur l’eau.

Les sports de traction les plus développés sont le landkite (aussi appelé kite-mountainboard) et le kite-buggy (ou char à cerf-volant).

Le landkite consiste à se faire tracter par un aile tout en roulant sur une planche de mountainboard. Le kite-buggy, c’est la même chose, mais sur un buggy.

Il existe évidemment un nombre important de pratiquants qui font de la traction terrestre uniquement à pieds, pour l’aspect sportif, et pour faire du saut.

Plus d’informations sur le landkite